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Le Qatar, un hôte en quête de lumière

Le Qatar, un hôte en quête de lumière

À la fois novice et hôte de cette 22e Coupe du Monde, le petit Qatar sera une des curiosités de la compétition. Malgré quelques bonnes gâchettes en attaque, voir l'émirat sortir de sa poule serait une sensation.

L'histoire dans la Coupe du Monde


Nulle. Le Qatar, dixième équipe asiatique, si on ne compte pas Israël qui représentait l'Asie en 1970, à jouer une Coupe du Monde, va à la fois accueillir et découvrir la plus prestigieuse des compétitions. Un redoutable honneur pour un pays certes sacré champion d'Asie en 2019 aux Emirats Arabes Unis, après avoir battu l'Arabie Saoudite, la Corée du Sud et le Japon, mais qui ne figure qu'à la 50e place du classement FIFA, soit le 30e rang parmi les 32 finalistes. Peu d'observateurs imaginent donc la sélection qatarie se qualifier dans sa poule devant les Pays-Bas, l'Equateur ou le Sénégal, même à domicile.

Les joueurs vedettes


Difficile de trouver une star parmi 26 joueurs évoluant tous au Qatar, dont la moitié à Al Sadd, double champion national et qui fournit deux gardiens à la sélection (!). Un championnat où le meilleur buteur qatarien émarge à deux petits buts après sept journées. On peut néanmoins ressortir du lot trois noms : les milieux offensifs d'Al Sadd Hassan Al Haydos (31 ans), recordman local des sélections (169), et Akram Afif (26 ans), Tanzanien naturalisé passé par Villarreal, Gijon et Eupen, et auteur de 14 buts et 17 passes décisives l'an passé en championnat. Parviendront-ils à faire trembler la défense des Pays-Bas ou du Sénégal ?

Les révélations possibles


Étonnamment, le meilleur buteur de l'histoire des Al-Annabi n'a que 26 ans, et ne joue pas dans le meilleur club du pays mais au Al Duhail, dauphin d'Al Sadd l'an passé. Avec déjà 42 buts sous le maillot mauve, Almoez Ali, Soudanais naturalisé, est à égalité avec Mansour Muftah, qui a mis 24 ans et 81 sélections pour les inscrire entre 1976 et 2000. Ali, qui joue sous les ordres d'un entraîneur qui pourrait lui donner quelques conseils, Hernan Crespo, a marqué 9 de ses 42 buts lors de la Coupe d'Asie 2019, remportée historiquement par son pays, dont un quadruplé contre la Corée du Nord (6-0) et un doublé contre l'Arabie Saoudite ((2-0), ce qui a fait de lui le meilleur buteur du tournoi. Nulle doute qu'il voudra montrer qu'il peut également se signaler au plus haut niveau mondial.

La forme actuelle de l'équipe


Ça va pas mal pour la sélection du Golfe, qui n'a joué que des matches amicaux (dont les éliminatoires de la Coupe du Monde pour du beurre) mais qui reste tout de même sur cinq succès consécutifs, tous glanés au moins d'octobre : sont tombés (dans des stades espagnols) le Nicaragua (2-1), le Guatemala (2-0), le Honduras (1-0), le Panama (2-1) mais aussi l'Albanie (1-0), sur un penalty généreux de l'inévitable Almoez Ali. Un plein de confiance qui ne pourra pas faire de mal avant de se frotter à des adversaires d'un tout autre calibre.

Le chiffre clé : 1


Les Etats-Unis l'ont fait en 1994, le Japon et la Corée du Sud également en 2002, mais pas l'Afrique du Sud en 2010. Le Qatar, qui n'a pu renforcer son équipe par des joueurs sud-américains comme il l'espérait, semble bel et bien être le petit poucet de ce Mondial qu'il organise. Or, dans l'Histoire du Tournoi, seuls les Bafana Bafana n'ont pas réussi à franchir le premier tour en tant que pays organisateur, il y a 12 ans. Le Qatar les rejoindra-t-il cette année, dans une poule compliquée ?
tagsQatar, Coupe du Monde, Almoez Ali, Al Haydos, Pays-Bas, Equateur, Senegal

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