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Etats-Unis, next generation

Etats-Unis, next generation

C'est une équipe des Etats-Unis jeune, renouvelée et pleine de talents qui se présente au Qatar pour défier l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Iran. Histoire de faire oublier son absence en Russie, quatre ans plus tôt.

L'Histoire dans la Coupe du Monde

Loin des 17 participations de leur voisin mexicain, les Etats-Unis s'apprêtent malgré tout à disputer leur onzième Coupe du Monde, au Qatar. Ils faisaient partie des 13 précurseurs à disputer la première, en 1930 en Uruguay, ce qui leur permet encore aujourd'hui d'arborer une demi-finale mondiale à leur palmarès. Depuis, ils n'ont franchi le premier tour qu'à quatre reprises, chez eux en 1994, où ils cédaient de justesse face au futur vainqueur brésilien (0-1), ainsi qu'en 2010 et 2014. En 2002, les partenaires du mythique Landon Donovan parvenaient même en quarts de finale après avoir sorti le Mexique en huitièmes (2-0) avant de tomber face au futur finaliste allemand (0-1). 

Mais leur plus grand fait d'arme remonte à 1950. Dans le groupe B de la Coupe du Monde brésilienne, première d'après guerre, les Américains alignaient une équipe de semi-professionnels et de mercenaires venus de tous les horizons. Ce qui ne les empêcha pas, malgré une élimination au premier tour, de vaincre l'ultra favori anglais, qui avait enfin consenti à se déplacer pour une Coupe du Monde (1-0), sur un but d'un certain Joe Gaetjens, buteur d'origine Haïtienne et futur joueur du Racing et d'Alès. Un coup de tonnerre avant quatre décennies d'absence à ce niveau.

Le joueur vedette

Après avoir raté la dernière édition, au profit du Panama, après sept participations d'affilée, les Etats-Unis ont bien l'intention de laver cet affront, avant d'organiser la prochaine Coupe du Monde avec ses voisins canadiens et mexicains. Pour cela, ils ont largement renouvelé leur effectif, et peuvent compter sur quelques pépites, notamment les défenseurs Cameron Carter-Vickers (Celtic Glasgow) et Sergino Dest (Milan AC), les milieux de la Juventus Weston McKennie et de Valence Yunus Musah ou de l'attaquant de Lille Timothy Weah. Mais le Pays de Galles, l'Angleterre et l'Iran devront probablement surtout se méfier de Christian Pulisic. Le milieu offensif de Chelsea (24 ans), formé à Dortmund où il a explosé avant son départ en 2019 pour la bagatelle de 64 millions d'euros, n'est pas titulaire à Londres mais lorsqu'il joue, il parvient souvent à faire des différences, lui qui a déjà marqué 7 fois en Ligue des Champions. Le joueur d'origine croate est surtout un cadre de cette Team USA, dont il est le plus jeune joueur à avoir inscrit un but, et pour qui il a déjà marqué 21 fois et adressé 9 passes décisives en 52 sélections.

Les révélations possibles


Au sein de cette très jeune équipe figurent d'excellents candidats à la révélation mondiale, comme le latéral droit de Mönchengladbach Joe Scally (19 ans), ou les deux milieux de Leeds, Tyler Adams (23 ans) et Brenden Aaronson. Le premier, malgré son jeune âge, est déjà bien installé en Bundesliga, où il dispute sa deuxième saison, même s'il risque de voir Dest lui être préféré. Le second a passé quatre ans à Leipzig où il a accumulé une grosse expérience avant de tenter sa chance dans le nord de l'Angleterre, où il est titulaire indiscutable en tant que sentinelle, tout comme en sélection. Enfin, le troisième pourrait bien faire souffrir quelques défenseurs au Qatar. Après avoir brillé pendant deux saisons à Salzburg, où il s'est révélé, le milieu offensif est en train de s'imposer en Premier League. Attention à cette nouvelle génération de Boys.

La forme actuelle de l'équipe

les Etats-Unis ont souffert pour se qualifier, en finissant troisièmes des éliminatoires de la zone Concacaf, derrière le Canada et le Mexique, et à égalité de point avec le quatrième, le Costa Rica. Depuis, ils n'ont pas brillé lors des deux matchs amicaux disputés en septembre, face au Japon (0-2) et l'Arabie saoudite (0-0). Le tenant de la Gold Cup ne se présente donc pas dans la forme de sa vie.

Le chiffre clé : 1

Privés de Coupe du Monde en Russie, les Américains ne comptent qu'un seul joueur ayant déjà figuré dans la compétition, le latéral de l'Inter Miami De Andre Yedlin (29 ans), passé par Newcastle, présent au Brésil en 2014 où il avait participé à trois rencontres comme remplaçant. Pas sûr que sa seule expérience suffira à compenser la jeunesse de ses coéquipiers.
tagsEtats-Unis, Coupe du monde, Pulisic, Weah, Iran, Angleterre, Pays de Galles, Yedlin, Aaronson

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