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L'Australie, un abonné absent

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Depuis qu'elle participe aux éliminatoires asiatiques, l'Australie ne rate plus de Coupes du Monde, mais se montre incapable de passer les poules. Les Socceroos auront fort à faire pour briser cette malédiction cette année.

L'Histoire dans la Coupe du Monde

Elle se déroule en deux temps pour l'Australie. Pendant très longtemps, logique tête de pont de l'Océanie, le pays-continent ne s'est qualifié que deux fois pour le tournoi final (1974 et 2006). Il a finalement rejoint la confédération asiatique le 1er janvier de cette même année. Depuis, les Socceroos ont enchaîné quatre Coupes du Monde consécutives depuis 2010. Mais ils n'ont réussi à passer qu'une seule fois la phase de poule, en 2006 justement, en finissant deuxième de leur groupe derrière le Brésil et devant la Croatie, tenue en échec (2-2), et le Japon, battu (3-1). L'aventure des hommes de Guus Hiddink, emmenés par Tim Cahill, se terminait en huitièmes contre les futurs vainqueurs italiens, sur un penalty tardif de Totti (0-1). En 2018, l'Australie a moins brillé, s'inclinant là encore face au futur champion français (1-2) mais aussi contre le Pérou (0-3), malgré un nul contre le Danemark (1-1). Il faudra faire mieux face notamment à ces mêmes adversaires européens, mais aussi la Tunisie.

Le joueur vedette

Difficile de ressortir une individualité de ce groupe homogène, où le collectif passe avant tout. Beaucoup de joueurs évoluent en Europe mais seulement deux évoluent dans un des quatre grands championnats. Ce qui n'est pas le cas d'Aaron Mooy, un des vétérans de cette équipe (32 ans). Le milieu défensif du Celtic Glasgow va disputer sa deuxième Coupe du Monde, après celle de 2018. Il est l'homme de base du système en 4-3-3 de Graham Arnold, celui qui stabilise l'équipe. Son expérience, nourrie par deux saisons en Premier League avec Huddersfield (2017-19) et maintenant au Celtic, après un passage en Chine, sera précieuse pour les Socceroos.

Les révélations possibles

Quelques joueurs, dont certains évoluent à un certain niveau, pourraient se signaler sur les pelouses qatariennes. Awer Mabil (27 ans), milieu offensif d'origine sud-soudanaise qui évolue en Liga, à Cadix après des passages au Danemark, au Portugal et en Turquie, pourrait faire des différences sur son côté, tout comme le meneur de jeu gaucher Ajdin Hrustic (26), d'origine bosnienne, et qui évolue au Hellas Verone après des années à Groningue et à l'Eintracht Francfort, et plutôt habile sur coup-francs. Enfin, attention au buteur de Mebourne City Jamie MacLaren, qui aligne les buts depuis plusieurs saisons (77 depuis 2019 rien qu'en championnat, 8 en 6 matches cette saison), et à celui d'Hibernian Martin Boyle (29 ans, 5 buts cette saison).

La forme actuelle de l'équipe


Après s'être baladé dans sa poule au 2e tour des éliminatoires asiatiques (8 succès en 8 matchs, notamment contre le Koweit), l'Australie a connu plus des difficultés au 3e tour, où elle a fini loin derrière les Saoudiens et le Japon, et terminé un petit point devant Oman. Elle a donc dû affronter le Pérou en juin dans un barrage dantesque, terminé victorieusement aux tirs aux buts (0-0, 5-4). Depuis, elle a dominé deux fois en amical son voisin néo-zélandais (1-0, 2-0). Ça s'annonce plus compliqué dans sa poule de Coupe du Monde.

Le chiffre clé : 6

Depuis sa victoire contre la Serbie lors son troisième match de poule en 2010 (2-1), l'Australie n'a signé qu'un nul et 5 défaites en Coupe du Monde, soit six matches sans succès. Espérons pour les Bleus que cette série se prolonge encore d'au moins un match.
tagsAustralie, Coupe du Monde, Mooy, Maclaren, Hrustic, Mabil

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