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L'Arabie Saoudite aura fort à faire

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Dans un groupe où elle croisera notamment les chemins de Lionel Messi et Robert Lewandowski, la solide Arabie Saoudite d'Hervé Renard voudra avant tout bien figurer. Et peut-être créer la surprise grâce à son collectif bien huilé.

L'Histoire dans la Coupe du Monde

Il s'agit de la sixième participation des Saoudiens, depuis leur première expérience, en 1994. Et quelle expérience, puisque leur aventure américaine fut la seule qui les ait vu passer le premier tour. Le point d'orgue de cette campagne fut la victoire obtenue contre la Belgique d'Enzo Scifo et Marc Wilmots sur un but en solitaire de Saeed Al Owairan (1-0), juste après une autre victoire, cette fois contre le Maroc (2-1). Ce fut la Suède de Kenneth Andersson qui stoppait les Saoudiens (1-3) en huitièmes de finale. Depuis, ils n'ont plus atteint ce niveau et ont du atteindre 2018 pour retrouver le goût de la victoire, face à l'Egypte de Mohamed Salah (2-1).

Le joueur vedette

Dans le collectif solide et huilé bâti par Hervé Renard, pourquoi pas ne pas parler du jeune défenseur central Abdulelah Al Amri, déjà pilier défensif du Al Nassr de Rudi Garcia à 25 ans. International depuis seulement deux ans et demi, il est vite devenu le patron d'une défense saoudienne très solide cette année (six clean sheets en 12 matches). Régulièrement buteur, le garçon est complet et son talent ne sera pas de trop pour contrer les attaques argentines, polonaises et mexicaines.

Les révélations possibles

Attention aux talents devant le but du jeune Firas Al Birakan (22 ans). Certes, son club d'Al Fateh ne pointe qu'à la huitième place du championnat, mais il a inscrit un tiers des buts de son club (4 sur 12) et déjà six fois en sélection, notamment en éliminatoires (3) et deux fois en Gulf Cup. Il faudra aussi surveiller l'autre jeune défenseur central Hassan Al Tambakti (23 ans, Al Shabab) ainsi que le milieu offensif Sami Al Najai (25 ans, Al Nassr), bon buteur et passeur.

La forme actuelle de l'équipe


L'Arabie Saoudite est une équipe qui a les défauts de ses qualités, très solide mais peu efficace en attaque. En 12 matchs cette année, elle n'a encaissé que 7 buts mais n'en a inscrit que 5, et signé trois 0-0 d'affilée en amical contre l'Equateur, les Etats-Unis et le Honduras. Elle a également vaincu l'Australie dans les éliminatoires (1-0) ainsi que l'Islande en amical, mais s'est inclinée contre la Croatie juste avant le Mondial (0-1). Il ne faudra peut-être pas s'attendre à autre chose qu'à un bloc solide concocté par Hervé Renard.

Le chiffre clé : 13

Bien que simple cinquième du championnat, le Al Hilal de Ramon Diaz fournit pourtant 13 joueurs à la sélection sur 26. Dans cette même liste, Al Shabab, qui mène bon train en tête avec 22 points sur 24, ne sera représenté que par deux joueurs. Une anomalie sportive ?
tagsArabie saoudite, Coupe du Monde,Al amri, Al Birakan

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