Vous avez visité 43 page(s) aujourd'hui. Il vous reste 7 page(s) à voir en tant que visiteur libre. Si vous souhaitez accéder à plus de pages aujourd'hui, vous pouvez vous inscrire gratuitement.

Italie 2021 : où se situe l’équipe dans l’histoire de la Squadra Azzurra ?

Italie 2021 : où se situe l’équipe dans l’histoire de la Squadra Azzurra ?

Depuis la fin des années 60, l’Italie est souvent régulière dans les tournois. Après le creux suivant l’Euro 2016, la Squadra Azzurra version 2021 s’est montrée redoutable, mais que vaut-elle par rapport à ses prédécesseurs ?

En défense


Il est vrai que lors du dernier Euro, l’Italie a impressionné sur le plan défensif. Entre la sérénité de la charnière Chiellini-Bonucci ou la générosité de Spinazzola avant sa blessure, les Italiens dominaient les débats dans leurs 20 derniers mètres. Malgré 3 clean sheets pendant la phase de groupes, Roberto Mancini et ses hommes ont encaissé un but à chaque match à élimination directe. Même si la performance est honorable, il ne s’agit pas de la meilleure.

Lors de l’Euro vainqueur de 1968, l’Italie n’a concédé qu’un but, pendant la finale aller. La statistique est moins impressionnante quand on sait qu’elle n’a disputé que 3 rencontres (demi-finale, finale aller-retour).

Ces 4 buts pris en 7 matchs cette année restent un meilleur résultat défensif que la génération 1982, championne du monde avec Dino Zoff. Pendant ce tournoi, la Squadra Azzurra avait encaissé 6 buts en 7 parties.

La meilleure performance restera celle de la Coupe du Monde 2006, remportée par une génération dorée emmenée par un Fabio Cannavaro, Ballon d’Or la même année. Les adversaires n’ont trouvé qu’à deux reprises le chemin des filets gardés par Gigi Buffon.


En attaque


Si les générations précédentes excellaient sur la défense, celle de 2021, de par la philosophie de jeu de Mancini, est la meilleure dans l’art de marquer des buts. Aucune équipe dans l’histoire de l’Italie n’a inscrit 13 buts en compétition comme cette année. Même les groupes menés par Roberto Baggio en 1994 et 1998 n’ont pas pu faire mieux que 8.

Sur le plan individuel, les joueurs offensifs de cet Euro nous ont gratifié de magnifiques gestes à l’instar de Lorenzo Insigne face à la Belgique ou Federico Chiesa, avec une attitude rappelant son père Enrico Chiesa, mais ils n’ont pas dépassé la barre des 2 buts, tout comme Luca Toni à la Coupe du Monde 2006. Dans ce registre on peut souligner l’accomplissement de Paolo Rossi lors de la Coupe du monde 1982, inscrivant 6 buts.

Les individualités


La force de l’Italie de Roberto Mancini, c’est le collectif. Même si la Squadra Azzurra a la réputation historique d’être soudée, force est de constater que certaines époques ont connu plus de stars que d’autres. Un Ballon d’Or en 1982 (Paolo Rossi), 1993 (Roberto Baggio), 2006 (Cannavaro), soit un par décennie à une époque ou le championnat Italien était à son apogée.

Baresi, Maldini, Pirlo, Totti, Del Piero et bien d’autres ont marqué l’histoire du football mondial. Il est certainement trop tôt pour parler ainsi de cette nouvelle génération car les individualités sont moins impressionnantes. Il n’empêche que cette équipe possède 2 vainqueurs de la Ligue des Champions (Jorginho et Emerson) ainsi que des tauliers du foot européen ayant l’habitude de performer depuis plusieurs années. On peut citer Chiellini, Bonucci, Insigne, Verratti ou de futurs gros talents tels que Barella, champion d’Italie avec l’Inter.

Qu’importe la période, cette Squadra Azzurra a toujours su se distinguer en tournoi. Comme pour chaque sélection, le talent dépend énormément de la génération mais l’année 2021 restera dans l’histoire du football italien pour le trophée remporté à Wembley, face à l’Angleterre mais aussi pour son record (en cours) de match sans défaite s’élevant à 34.
tagsEuro, Coupe du Monde, Italie, Mancini, Paolo Rossi, Roberto Baggio, Chiellini, Bonucci, Cannavaro, Chiesa

Commentaires

Connectez-vous pour ajouter votre commentaire
Retour en haut